Formule utilisée par certains industriels, dont le créateur français du concurrent de l'I-Pod, dont j'essaierai de retrouver le nom et l'oeuvre.
Son système était supérieur à l'I-Pod, en termes techniques.
Mais il disait lui-même ne pas croire au design.
Comme si le design était le côté divin d'une religion ; allons donc !
Le design est un outil marketing, destiné à mieux vendre, en ciblant l'utilisation et le style sur une clientèle.
Ce qu'Apple a parfaitement compris, et maîtrise depuis longtemps. Du coup, personne n'a jamais entendu parler de ce monsieur, aussi doué fut-il, et I-Pod domine le marché.
Parce qu'acheter un I-Pod, c'est acheter une image, un style de vie, un signe de reconnaissance.
La technologie pure, savoir si tel produit est plus réactif de 0.23 millisecondes... Qui s'en soucie ?
Arrêtez de croire : sachez.
lundi 17 août 2009
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Bravo pour votre réflexion. Vous citez Apple, mais plus près de nous Citroen est un exemple fabuleux de changement stratégique. après avoir fait une course à la technologie (véritables délirs d'ingénieurs) et par conséquent avoir perdu l'essentiel de leur clientèle, au bord de la disparition, ils se sont remis en cause en adoptant la relance par le design et bingo : CA MARCHE !
RépondreSupprimerBien sûr ça marche !
RépondreSupprimerIl faut juste que les décideurs comprennent que le design n'est pas un luxe dédié à faire du beau, mais une méthode marketing extraordinaire dont le but est de vendre mieux et plus.
Un design bien géré, c'est la croissance pour l'entreprise qui l'a utilisé. Ce n'est pas "oh, c'est design comme objet" ça ne veut rien dire.
C'est la démarche qui est design, ou pas. Souvent, c'est "ou pas" et ça se voit :)
Quelles sont les état de la démarche design ?
RépondreSupprimerBonjour Léa, les états de la démarche design ?
RépondreSupprimerTout d'abord, interpréter le brief donné par le client : il est important de développer et comprendre les réels fondements de ce brief, afin de bien cerner le problème.
Ensuite, il faut comprendre le contexte : concurrence, existant, cibles, tendances, etc... Et noter les constats.
Ensuite il faut mettre en face à face sur une feuille le brief interprété (attentes client) et le constat : on relève avec une question qui résume le but du projet, la PROBLEMATIQUE.
Celle-ci est essentielle : elle cadre le projet. Si elle est mal posée, le projet est mort-né.
Pour la développer, les outils brainstorming et planches tendances sont mis à contribution et permettent de définir le cahier des charges de design, ainsi que l'univers graphique dans lequel évoluer.
Alors il n'y a plus qu'à dessiner, proposer des avant-projets, présenter régulièrement au client qui valide les choix, et l'on précise un peu plus à chaque présentation jusqu'à arriver au projet final.
Des visuels, 3D, maquettes sont envisageables pour la décision finale.
L'erreur habituelle est de dessiner de suite, faire confiance au designer qui montre un book plein de belles 3D. Ca en met plein la vue mais c'est bien tout ! Le design est du marketing intelligent, le dessin en est un outil mais certainement pas l'aboutissement.
A mon avis, cette démarche est probablement bonne, mais elle est le privilège des multinationales. les PME ne peuvent pas se le permettre.
RépondreSupprimerJean-Pierre, voilà une erreur fondamentale ! Elle n'est le privilège de personne, puisqu'elle est un raisonnement.
RépondreSupprimerLe coût qu'elle induit est ridicule comparé au prix d'un moule d'injection ou de n'importe quelle machine-outil.
Elle évite en revanche à un industriel de se tromper, de se lancer dans des investissements lourds et de rater la vente de son produit.
Des PME PMI se plantent littéralement avec des produits qui n'ont pas eu de démarche design, d'autres ont su rebondir face aux crises du marché grâce au design qui a su concevoir une réponse adaptée au marché, à la demande, valorisée par rapport à la concurrence et créant une image forte.
Votre réflexion est celle, désabusée, de nombreuses PME PMI. Pourtant, ce sont elles qui ont besoin de design et c'est pour elles que les designers sont là. Notamment pour elles que je me suis installé en région Centre où elles sont nombreuses. Mais les mentalités sont difficiles à faire évoluer.
Bonjour,
RépondreSupprimerJe trouve votre blog très interessant et absolument pas polissé.
Je souhaite réagir à la remarques de Jean-Pierre. Les PME ont encore les moyens de se planter que les multinationales.
Oui absolument ; les multinationales sont sans doute plus solides en cas de ratage. Les PME PMI étant plus fragiles, elles doivent être plus réactives et oser intelligemment. Le design est là pour ça.
RépondreSupprimerOn peut définir le design comme une barrière anti-chute :) Qui marque le chemin et qui donne envie de la suivre, parce qu'elle a de "la gueule".