vendredi 24 juillet 2009

Séquestrer ses patrons, menacer de détruire son entreprise ?

Dans le contexte social actuel, on imagine bien le désarroi des salariés condamnés à être licenciés.
Face à des groupes tenus par des fonds internationaux, il leur est impossible d'obtenir un dialogue sérieux sans menacer fortement la pérennité des locaux, ou menacer directement les personnes physiques représentant la direction.
Ok, on comprend.
Mais :
Dans des cas où les salariés demandent 30 000€ ou plus pour partir, dans des sociétés qui ne le peuvent pas financièrement, que se passe-t-il ? La boite coule.
Quand on pourrait sauver une partie des emplois, on préfère tout casser. En France, "si je suis licencié, les autres doivent l'être aussi". Mentalité très gauchiste XIX° siècle.

Rappel : la démocratie fonctionne, lorsque l'intérêt collectif prend le pas sur l'intérêt personnel.
Quand le contraire se produit, c'est la démocratie qui se rompt. Si je préfère tuer ma société que lui donner une chance de se remettre à flot, je tue la démocratie. Logique.

Offrir de la souplesse à l'emploi et donc au licenciement, permet à des entreprises de pouvoir redémarrer sur de bonnes bases.
Le chantage est le moyen trouvé par des salariés désespérés de saisir les médias ; mais en aucun cas le mouvement enclenché n'est sain.
Les politiques fonctionnant à l'applaudimètre, ils n'auront pas les tripes d'expliquer clairement les choses au grand public, qui écoute d'une oreille des JT mièvres et plus informatifs sur les soirées en boite de Richard Gasquet que sur l'état du monde.

1 commentaire:

  1. Courage :) Ca ne vient pas non plus tout de suite ; je vais de ce pas sur votre blog !!

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